En
relançant l'initiative « 29 jours » en 2012, je n’avais
pas prévu d’aller jusqu’au recours à un éditeur, et sans doute
est-ce l’absence d’enjeu qui permit encore une fois la légèreté,
la liberté des contributions.
Un
ami m'incita néanmoins à contacter un imprimeur/éditeur auquel il
avait déjà eu affaire. Nous discutâmes format, nombre de pages,
nombre d'exemplaires, coût total... Séduit par la perspective d'un
objet final de qualité professionnelle, je proposai cette année-là
une souscription pour financer l'imprimeur. L'équilibre se fit à 12
euros le livret pour un tirage à 80 exemplaires. Je travaillai alors
à la mise en page de l'ensemble, inspirée de ces éphémérides
formés d'une petite boîte de laquelle on ôte, jour après jour, le
papier marqué de la date.
Il
reste encore à ne pas confondre le projet « 29 jours »,
sa créativité fébrile, ses surprises quotidiennes, son aspect
éphémère et le recueil. L'édition, c'est autre chose : un
souvenir, une trace, comme l'album photo de vacances réussies.