est-ce votre bras
est-ce mon bras
qui enserre
le cœur de la terre
dehors
la froidure
blesse les arbustes
ici
la chambre
accueille l’oubli
nos bras reflet
du cœur de la terre
s’endorment
Margueritte.C
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J 7
M’embarque vers l’île aux libellules, avec un petit papier en poche que je n’ai pas lu.
Me suis donnée comme programme d’observer les demoiselles au corps allongé.
Je rêvais depuis longtemps de suivre la danse de ces élégantes.
Voilà j’y suis. Les dentelles d’ailes circulent en un ballet hypnotique.
De légers bruissements par moment, des trésaillements à la surface de l’eau viennent
déranger le silence, qui s’installe en moi et autour de moi.
Les mangeuses de moustiques, ayant vécu y’ a plus de 330 millions d’années,
m’a-t-on rapporté, jouent sur tous les tons de verts à l’infini. Géant !
Leurs yeux globuleux me ramènent au billet plié dans ma veste.
Je fouille, le trouve, je lis «moins c’est mieux» signé JCB.
Je m’asseois alors, me centre et note au revers du papier
«Trait irridescent
Intense fulgurance
The dragon-flyer»
signé BF
Je remonte sur le bâteau, avec mon petit papier rempli recto, verso.
Brigitte
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mieux que rien
c est toujours mieux
que moins que rien
Rien de mieux!
A moins que....
Dominique D
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