Le mois de février est le mois le plus long de l'année, c'est bien connu. La froidure qui mord, la grisaille qui rampe, la déprime qui ronge. Le mois de février est le mois le plus long de l'année, et ce particulièrement les années bissextiles.

Alors ces années-là surtout il nous faut résister. Nous épauler des quatre coins de l'univers. Nous écrire, nous parler. Nous raconter des histoires. "29 jours", c'est l'entreprise qui tord le cou à ce mois sinistre, qui fait vriller février.


jeudi 16 février 2012

16 février - L'Alhambra de Grenade

L'Alhambra de Grenade

J'irai un jour à Grenade voir l'Alhambra.

Jean-Charles




Grenade, oui c’est une région que j’affectionne beaucoup... Une fois à Grenade, passe dont par Cordoue voir sa belle mosquée et faire un tour dans la vieille ville.
Ma mère a grandi dans un village au nord de Cordoue du nom de Montoro.
L’horizon n’est fait là-bas que de terre rouge et d’oliviers. Le Guadalquivir y coule paisiblement en hiver, plus péniblement en été quand la chaleur interdit toute vie l’après midi et que la sieste prend le village entier en son sein. Plus tard, à la tombée du soleil, la vie reprend doucement. On y mange tard et les nuits sont souvent animées. Les femmes sont belles, les robes de fête parsemées de pois multicolores et les enfants commencent à avoir ce regard parfois dur et pénétrant des enfants du Sud...

Pour finir le triangle d’or, Séville s’impose, mais la, je ne connais pas encore. J’y serais sûrement l’hiver prochain...

Bien a toi
Yoan




L'Alhambra de Grenade. Mai 2010.
On ne peut s'empêcher en arrivant devant ce palais Maure au poids de l'histoire qui y est attaché. Mais on est rapidement pris par l'ambiance de ces murs parcouru par la délicatesse d'un art subtil et délicat qui nous renvoie à l'amour courtois. Successions de jardins cachés, de roseraies et de bassins perdus où l'on se perd dans des patios plus intimes et charmants les uns que les autres. Tout au long de la découverte on ne peut s'empêcher d'entendre dans ses rêves, comme un air de cette guitare que l'on aime et qui nous charme tout au long des stucs délicatement sculptés qui nous font dresser les yeux et nous émerveiller. Murs multicolores recouverts de mosaïques à la gloire d'Allah et de l'amour. Escaliers extérieurs avec leurs rampes d'eau alimentant nombre de petits bassins couverts de bougainvilliers. Et puis sublime vision découverte de la vallée qui s'étend paresseuse et alanguie sous le Soleil Andalou... A l'ombre des palmiers on se laisse prendre par ces instants bienheureux et on peut laisser divaguer son esprits. On devine, alors, les furtives les ombres des belles andalouses voilées qui se faufilent d'arbres en arbres, de buissons en buissons, se cachant derrière les fontaines pour mieux vous observer, nous les voyageurs de l'histoire... Ecoutez leurs rires discrets... Elles se moquent gentiment de toi, toi le visiteur d'un jour, toi le visiteur de leur palais.
Puis pris par tant de beauté tu reste planté là. Puis lentement, comme à regret, tu t'en vas car il te faut bien partir un jour.
Jalousement tu garderas en l'esprit le mirage évanescent de ces belles à jamais prisonnières des murs de leur prison dorée, prison parfumée de la vapeur des roses, des parfums subtils des jardins de jasmin et de cette petite brise emportant les airs entêtants des guitares andalouses...
Oui j'ai visité l'Alhambra de Grenade, du moins me semble-t-il ... A moins que j'en ai rêvé et que j'en rêve encore...
Jean-Luc

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire