Le mois de février est le mois le plus long de l'année, c'est bien connu. La froidure qui mord, la grisaille qui rampe, la déprime qui ronge. Le mois de février est le mois le plus long de l'année, et ce particulièrement les années bissextiles.

Alors ces années-là surtout il nous faut résister. Nous épauler des quatre coins de l'univers. Nous écrire, nous parler. Nous raconter des histoires. "29 jours", c'est l'entreprise qui tord le cou à ce mois sinistre, qui fait vriller février.


jeudi 23 février 2012

23 février - écrit pour la Syrie

Toute cette horreur ne peut quand même pas continuer comme cela ?

Demain, des millions de gens descendront dans la rue dans les villes, en France, en Europe, en Tunisie, au Maroc, en Egypte, aux Etats-Unis aussi, pour protester contre la répression en Syrie. En Russie et même en Chine, des gens, des milliers de gens, défileront contre le veto de leur pays à une intervention de la communauté internationale contre les massacres des Syriens par leur régime.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces manifestation pousseront Medvedev et Hu Jintao à réfléchir et finalement à accepter la proposition de l'ONU. Une force internationale se préparera à être envoyée pour aider les rebelles à destituer le tyran et protéger les populations civiles.

Mais Bachar-el-Assad lui-même, repentant, quittera le pouvoir de façon spectaculaire. En effet, devant les caméras de la télé nationale syrienne, bientôt relayée par les télévisions du monde entier, il déchirera ses habits et s'arrachera les cheveux, s'accusant de crime contre son peuple et contre l'humanité toute entière. Il se couvrira de cendres en déclarant se livrer à la justice de son pays.

Alors les pluies d'obus, les balles des tireurs embusqués qui ajustent hommes, vieillards, enfants, jusqu'aux chats passant dans les rues, les tortures ignobles, tout cela cessera, les hommes et les femmes sortiront des maisons en ruine, de Homs et d'ailleurs, hagards, hébétés, et les enfants courront dans les rues et tous riront de joie en pleurant leurs morts.
Jean-Charles

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