Le mois de février est le mois le plus long de l'année, c'est bien connu. La froidure qui mord, la grisaille qui rampe, la déprime qui ronge. Le mois de février est le mois le plus long de l'année, et ce particulièrement les années bissextiles.

Alors ces années-là surtout il nous faut résister. Nous épauler des quatre coins de l'univers. Nous écrire, nous parler. Nous raconter des histoires. "29 jours", c'est l'entreprise qui tord le cou à ce mois sinistre, qui fait vriller février.


jeudi 11 février 2016

11 février 2016


métémo pour le 11 février si l'occasion se plaisante ... pas de jeux de mots



 11 février

Aujourd’hui sur le calendrier « NOTRE DAME DE LOURDES »

Quand on me demande l’impossible, il m’arrive de répondre…. que l’urgent est fait, que l’impossible est en train de se faire et que pour les miracles , je demande un délai de 24H00, puisque je ne m’appelle pas Bernadette Soubirous…et le siège social de mon entreprise n’est pas à LOURDES…

Point de miracle aujourd‘hui, mais mirage d’un instant, ce matin, comme d’hab.’, dans mon rétroviseur, quelque couleur orangée, d’une aurore de février… qui contraste avec ces eaux brunâtres stagnant dans quelques fossés non récurés, prêts à se déverser sur la chaussée….

Aujourd’hui, plus qu’à l’habitude, des merles désorientés … ou seraient des corbeaux ???….Effet hitchcockien que ces rencontres matinales…. Ah ! Ce film « LES OISEAUX » qui m’a tant marqué…Je me rends à l’évidence qu’il s’agit de corbeaux….

Aurais aimé croiser des colombes, des cigognes, des oies sauvages, des geais, des mouettes et goélands…Non, les oiseaux croisés étaient tous revêtus de noir…Sans doute allaient- t-ils à un enterrement ??? L’enterrement d’hier ? L’enterrement d’aujourd’hui ???

Allez donc savoir ce qui se passe dans la cervelle d’un oiseau !!!

Au jour d’aujourd’hui, point de réponse à vous donner !!!!

Dominique



 - - - - -


Pour le 11 février un texte soufflant le chaud et froid. A très bientôt. Brigitte

Aujourd'hui à vingt deux heures j'ai la tête qui bruisse encore de toutes les conversations menées en cette seule journée.

Tranquille séance de Qi-gong ce matin en recueillement, et puis ensuite c'est parti pfruutt pour la "jactance" non stop.

- La cop qui rentre de deux semaines au Vietnam, 15 jours de dépaysement, d'aventures près des autochtones ça mérite bon long commentaire n'est ce pas!

- La soeur toulousaine en ligne,avec qui avons à nous dire le quotidien, l'exceptionnel, les faits objectifs, subjectifs ... faut compter 1heure 15 minima !

- L'artiste-conseiller avec qui parler supports, tubes, matériel, réalisations produites, facilités, difficultés. Là, ce furent quelques x fois 60 mn pas plus !

- L'ordre du jour avec l'amie bordelaise devenue blésoise bien chargé, a été celui qui a accaparé l'heure du thé + puis l'heure du dîner + puis le café final !


Et nous voilà à la minute silencieuse mais délicieuse d'écrire pour le projet "29 jours". Me sentant riche des échanges de ce jour en même temps qu'un peu lourde de la densité à digérer, une seule solution jouer un peu avec les mots en les jonglant à l'endroit, à l'envers, hisoire de me remettre la tête en place ! Allez c'est au calme et sans un son que je m'y plonge.

" Envie de vous faire de terribles louanges pour cette journée d'inactivité passionnée. J'ai le sentiment d'avoir zigzaguer en ligne droite dans une figure toute de simplicité excentrique, tout en même temps qu'avoir été dans une générosité languissante avec mes interlocuteurs. Tous me convenaient mais la répétition non stop des contatcs, n'offrant pas le silence assourdissant dont je rêvais, m'a porté à un sentiment tout de clair obscur. Malgré cela je n'ai pas été dans l'accueil repoussant avec eux ne croyez pas cela, pas plus que je ne leur ai présenté d'indifférence palpitante non plus. Le cumul des échanges a simplement créé un merveilleux malheur pour mes écoutilles, laissé un goût sucré salé collé à mon palais, envahi mes mains d'une fraîcheur moite. Mon esprit s'est trouvé pris dans une glace brûlante en songeant au rationnalisme romantique dans lequel je me suis postée parfois. Fort heureusement mon entrain tétanisé par instants, a été compensé par un pur mélange de force tranquille et de sérieux amusant.

Voilà, je devais absolument ce soir, tout en me pressant nonchalamment, vous confesser comme je me situe dans la grandeur de la faiblesse humaine".

Brigitte

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire