“猴年刚刚开始在中国古老的狩猎)这一年,
2016年我终于找到了他(它)...。
8
février
Aujourd’hui, est un mot paradoxal : il indique un maintenant et, en
même temps, il est presque inconjugable au présent.
On dit : « Aujourd’hui, je vais… » et c’est déjà le futur.
« Aujourd’hui j’ai…. » et c’est tout de suite le passé.
Les seules fois où on le conjugue au présent, il ne nous appartient
déjà plus :
« Aujourd’hui ON est le….., au mois de ... » Aujourd’hui
n’est qu’une date impersonnelle.
Et pourtant, cet Aujourd’hui renvoie intimement à « cueillir le
jour », à un « ici et maintenant » qui devient un impératif
à une pleine conscience de chaque moment.
« Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors » disait
Montaigne. …D’accord….mais ça ressemble sacrément à une vie
animale (bien que, au vu de la pendule qui est dans le ventre de mon
chat et qui règle sa pâtée, je doute fort que même les animaux ne
vivent que dans l’instant).
Admettons….mais n’est-il pas curieux que cette philosophie ait
surtout été prônée par des êtres hors-monde ? Montaigne dans sa
tour, les maîtres Zazen dans leur temple, les sages chinois en haut
de leur montagne, mon chat sur son coussin, ont-ils été un jour
préoccupés par le ménage, les cris des enfants, les courses à
faire ?
Vivre l’instant présent ne suppose-t-il pas, de plus, le
préalable de l’ataraxie ?
Désire-t-on la pleine conscience de son chagrin, de sa douleur, d’un
coup de patte griffu ? Souhaitons-nous nous y attarder ou se
précipiter vers quelque médicament ou divertissement?
Bien sûr, quelques gourous nous invitent à l’acceptation «
en libérant nos émotions qui ne seraient que le produit de notre
mental ». Et puisque les neurosciences nous disent que l’émotion
est le préalable à toute pensée….ne reste plus qu’à n’avoir
aucune émotion. La vie de plante verte, ça vous dirait ? (Et
encore, il faudrait choisir laquelle, puisqu’on on vient de
s’apercevoir que certaines plantes communiquent)
Alors, ….le chat dort et, affalée sur mon canapé, aujourd’hui,
je vous écris.
Antoinette
Aujourd’hui 8
Février….
Mais
pourquoi les nuages se hâtent –ils autant, ce matin ???
Pressés de quoi ??? Que veulent ils rejoindre au plus vite ?
Que veulent- ils fuir au plus vite ??? Ils sont gris et semblent
chargés, lourds comme le poids des années…
Rien
ne m’arrête plus ; dans mon élan rapide
J’obéis
au courant, par le désir poussé,
Et
je vole à mon but comme un grand trait liquide
Qu’un
bras invisible a lancé……..
…………
Ainsi,
jamais d’arrêt. L’immortelle matière
Un
seul instant encor n’a pu se reposer.
La
Nature ne fait, patiente ouvrière,
Que
dissoudre et recomposer.
Louise
ACKERMANN…Extraits de « Le NUAGE »
La
faute à IMOGENE… Prénom féminin pour les dépressions.. Prénom
masculin pour les anticyclones….. Normal on n’est pas le 8 MARS…
Envie
de leur crier de ralentir leur rythme affolé. Un jour, le temps
d’une consigne d’écriture, je me rappelle aujourd’hui, j’étais
gardienne de nuages.. Et j’y avais pris du plaisir à vouloir
dompter ces mastodontes
Je
scrute le cadran de ma montre… Ouf ! les aiguilles ne défilent
pas à la vitesse des nuages…Elles semblent tourner à la même
vitesse qu’hier, qu’avant-hier… Je ne m’affole donc
pas…Aujourd’hui durera le temps d’hier et le temps de
demain…Juste l’intensité des moments qui changera peut être…
Certains paraîtront plus longs, d’autres plus courts, selon les
repères, selon les occupations, selon les personnes côtoyées…
A
l’heure où je décris cet épisode d’aujourd ‘hui…. Me
dis, ù snt rendus les nuages vus ce matin…. ???
D’autres
nuages dans le ciel, je ne les vois plus…je viens de fermer les
volets sur aujurd’hui.
Attention : que des textes
personnels, dont on est l’auteur... Bon je laisse passer pour cette
fois, mais gare ! ;-)
Jean-Charles
Promis,
juré, craché....Recommencerai pas...
Merci
de m'avoir rappelé la règle....
Si
vous souhaitez, vous pouvez supprimer la citation, dans le
texte.......
A
très bientôt
Dominique
Bonjour
à Toutes et à Tous
Ces
derniers temps, j'ai eu la grippe
-
le ventre en 8 ou en 12, en tout cas faisant des calculs beaucoup
trop compliqués pour être indolores
-
une chaleur derrière les yeux qui ne pouvait s'échapper qu'à
travers un brouillard de larmes
-
une peau épidermiquement réactive et douloureuse
-
un corps courbatu ou long battu mais tout battu
Mon
espace s'est rétrécit, il est devenu segment d'un point à un autre
du lit au fauteuil comme les vieux de Jacques Brel
Mon
temps s'est distordu, il s'étirait à n'en plus finir de fatigue et
d'ennui ou il se trouait de noirs comateux ensommeillés
Alors
quand, à travers le brouillard malsain de mes yeux, j'ai lu les
plumes de corbeau ou les nuages roses...
cela
m'a fait du bien car j'ai su que si mon corps était malade, l'âme
de mon âme était elle toujours en bonne santé
Maintenant,
je suis guérie, tout est rentré dans l'ordre, la poésie de
vos textes m'a aidée à m'évader de mon brouillard.
Anne
Marie
-
- - - -
ET
HOP ! ENCORE UN TEXTE POUR CONTRIBUER A CE "29 JOURS" QUI
FIDELISE TRES VITE FINALEMENT.
BONNE
SOIREE.
Brigitte
Ayant
projet d'organiser, avec mon amie Chantal vivant à Auray, un séjour
proche de celui effectué l'an passé, j'ai repris avec elle au bout
du fil, nos aventures 2015. Quel super plongeon j'ai fait cet
après-midi, à l'heure où il y avait un vent à décorner les
boeufs, comme disent les gars du cru. Cette immersion en l'été
dernier m'a bien réchauffée.
Ce
soir, j'ai envie de tracer par écrit cette séquence de notre
exceptionnel programme de juillet. Séjour de 5 jours à 6 femmes
près du parc oriental de Maulévrier (à côté de Cholet) où nous
avons assisté à un mandala de la Paix réalisé en sable par des
moines tibétains, où nous nous sommes découvertes à vivre 6 nanas
se connaissant pas ou peu pour certaines (j'ai été leur
rassembleuse), où j'ai fait connaissance dans notre lieu
d'hébergement idyllique d'un sacré bonhomme, où j'ai amassé
matière à réaliser au retour deux carnets illustrés de haikus
(150 petits poèmes style japonais au total)
- Ce fut un séjour marquant car assister, dans le parc de Maulévrier, à la création d'un bijou tout de sable en présence d'êtres paisibles, souriants, minutieux (nos moines) fut un délice que je n'imaginais pas. Le stress est contagieux mais la paix aussi, ceci à travers leurs postures si simples, tranquilles et profondes en même temps. Les conférences et les rituels du matin nous ont permis de mieux saisir le sens de leur action et comprendre le pourquoi du caractère éphémère de l'oeuvre. Etre témoin de cela apporte grand enseignement et belle énergie pour longtemps.
- Ce fut marquant aussi pour moi particulièrement, car avec notre logeur, un homme paysagiste génial et assez "illuminé", lui et moi nous sommes de suite reconnu en tant qu'artistes (ou plutôt artisans d'art) sensibles et vibrants. Et même si cet homme était fort sollicité par sa maisonnée qui étaient a deux pas, moi bien accapaprée par ma bande de cop's, nous nous sommes accordés de sacrés moments intenses de communion. Ceci sur un plan élevé, avec des échanges sur l'art qui furent purement magiques. J'ai lu, parcouru son tableau vivant, à savoir son propre parc paysager aménagé à quelques 10mn de Maulévrier, en ayant le sentiment de saisir l'essence même de son oeuvre. Il s'agit du résultat de 30 ans de labeur en symbiose avec la Nature. Une paille en or pur!
- Ce fut très riche aussi de vivre à six gentes dames issues de différents lieux de France, se découvrir, se raconter.... mesurer le nombre de ronfleuses, celles qui savent chanter, cuisiner, celles qui rangent, dérangent, sont à l'heure, pas à l'heure, mangent comme ci ou comme ça..... Bref, un délice pour réviser ce qu'est la tolérance, ce que sont les bienfaits de la diversité, ce qu'apportent les sujets de conversation inattendus, un délice pour déclencher la créativité des unes des autres. Pour ma part, j'avais mon carnet (celui qui ne me quitte jamais) qui se remplissait de savoureuses petites notes. Rien que d'y songer, me voilà avec le refrain adopté sur les lèvres, les plats parfumés dans le nez, les balades dans les mollets, les créations d'art dans les yeux.
Ce
soir de février, j'ai eu grand plaisir à revivre ces instants et
imaginer que nous allons en provoquer du même genre pour l'été
2016. Pas de mal à faire s'envoler les pensées aujourd'hui !
Brigitte
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