Le mois de février est le mois le plus long de l'année, c'est bien connu. La froidure qui mord, la grisaille qui rampe, la déprime qui ronge. Le mois de février est le mois le plus long de l'année, et ce particulièrement les années bissextiles.

Alors ces années-là surtout il nous faut résister. Nous épauler des quatre coins de l'univers. Nous écrire, nous parler. Nous raconter des histoires. "29 jours", c'est l'entreprise qui tord le cou à ce mois sinistre, qui fait vriller février.


lundi 15 février 2016

15 février 2016


aujourd'hui 15 Février un seul mot : A . . . demain


FEVRIER ELASTIQUE

Il aura beau s’étirer, se contorsionner,
sur ses pieds se hisser… pour être avec les grands,
il ne parviendra pas à devenir géant,
et ne restera… qu’un tout petit février !

Oh bien sûr, cette année il peut faire le malin,
comme dans la fable, la grenouille vis-à-vis du bœuf.
Mais c’est raté ! Malgré son prestigieux vingt-neuf,
il ne pourra pas se mettre sur son trente-et-un !

Soyons tout de même justes avec ce mois minus,
sans son petit côté excentrique, élastique,
nous ne ferions pas usage de toutes nos répliques.
Alors, rendons-lui les honneurs qui lui sont dus.

Depuis qu’on a lancé l’idée de rédiger
un texte en vers, prose, latin ou vernaculaire,
à chaque fois que février se fait téméraire,
les plumes de tous poils se remettent à cogiter !

Alors, février, qui est plus rusé qu’un singe,
nous promet pour longtemps encore ses amplitudes,
et même si le temps frileux est son habitude
En nous faisant écrire… il nous chauffe les méninges !

Dominique R
 15 février 2016
25 pluviôse an 224

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15 février
Une amie droguée d'ateliers d'ecriture, m'a fait parvenir l' histoire des "29 fevrier".   Je crois qu' elle a devine mon rapport interlope à  l'ecriture. Elle me lance, telle une bouée, un encouragement  à rejoindre le blog.
Aussi, aujourd'hui 15 fevrier, mi-temps du mois et jour du tiers provisionnel, me voilà ! Comme les impôts  sont un sujet qui fâche, je n' en parlerai pas.
Ce " je n'en parlerai pas" le temps de l' écrire il m'est venu à  l'oreille la voix d' Yves  Montand dans la chanson "le chat de la voisine".  Chaque couplet evoque un drame du monde, comme par exemple la peur du soldat à la guerre, et chaque fois il se termine par "je n'en parlerai pas" sitôt  suivi du refrain " il faut mieux glorifier le chat de la voisine qui fait ses gros ronron sur un belle édredon...don et mange du foie gras et ne chasse pas les rats !  "
Au fond cette chanson qui doit dater de la fin des Années 50, pourrait retrouver une actualité AUJOURD'HUI. Je m' en remets à chacun pour developper....car moi j'ai faim. A demain.


Edith

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POEME EN ...OUILLE POUR PETITES FRIPOUILLES

Ma  grenouille
Est partie en vadrouille
Rejoindre les cagouilles


Quelle andouille !
Cette grenouille!
Car aujourd’hui il mouille…


Je vais partir à la fouille
Pour retrouver ma grenouille
Car aujourd’hui, il mouille


Tous les recoins, je fouille
Me pique, ouille ouille, ouille
Et je patouille
Car aujourd’hui, il mouille


Cachée parmi les citrouilles
La voilà, Ma grenouille…
Alors qu'il mouille...


Je m’agenouille
Lui fait des papouilles
Alors ça me chatouille
Alors çà me gratouille
Alors qu'il mouille


Grenouille!
Tu m’as foutu la trouille,
Espèce de  fripouille!


Mais reviendrai pas bredouille
Et tant pis s'il mouille..
J'ai retrouvé ma grenouille
Parmi les citrouilles


Aujourd'hui c'est jour de nouilles
Ca illumine ma bouille
De petite fripouille
Alors que le ventre de ma grenouille
Silencieusement gargouille....


Dominique D

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Texte pour ce lundi 15 février, bonne réception de ma contribution. Brigitte
 
Aujourd'hui fut consacré en partie aux jours à venir.
Car c'est la PROGRAMMATION qui s'est affichée, sans volonté particulière de ma part, tout au long de ce lundi. Et ce, avec beaucoup, beaucoup d'instance.

Tout a commencé par l'heure du train de l'amie d'Auray qui va débarquer vendredi. Pas facile de trouver le créneau mais nous y sommes parvenues, avec ma foi pour cette première fois de la journée, une assez belle aisance. Même s'il fallait pour elle s'adpater à son programme du déjeuner et moi glisser son accueil sur le quai avec ceux des autres invités (au nombre de huit) qui seront là ce vendredi soir, ça s'est fait sans s'attarder !

Puis c'est Laura de Quimper, rentrant de Paris et bloquée dans son TGV à Rennes, qui a pris le relais. Là, il s'agissait d'essayer de caler un séjour pour Pâques dans son Finistère. Celle là de programmation n'est encore bien ficelée, mais m'a amené la grande joie d'explorer avec application les fiches horaires des trains, des correspondances en lien. Pas de blablacar à concilier mais de distrayantes listes à consulter, tout en même temps que d'écrire ou faire le SMS pour se coordonner avec la miss dans son train arrêté. Se pencher sur les directs, les correspondances, les autocars qui remplacent de plus en plus les trains pour les  heures creuses, quelle joyeuse galère. Mes petits yeux finissaient par se croiser. C'est à suivre pour cette affaire là.

Mais déjà la suivante s'annonçait, en ce jour destiné à la lecture de listes emplies d'heures et de minutes bien précises.
C'est tout naturellement et quasi dans la foulée qu'à la suite il m'a fallu me pencher vers des créneaux précis à consulter. A savoir et c'était aisé, les séances de cinéma pour demain. Cette amie là, rentre de Belgique via le train itou, mais là rien à signaler pas eu besoin de m'y pencher. Pour le ciné c'est demain à 21h.

Et entre temps, un mail général à mon petit réseau pour un concert dans bientôt. Immédiatement la question de "on se retrouve à quelle heure et où" est survenue. Mais il n'état déjà plus question de s'étonner à ce petit jeu de rendez vous à préciser. Puisque Aujourd'hui étant consacré à "qui veut le programme" à "demander le programme !" on sait faire. Il suffit  de s'écouter, de s'entendre, de s'ajuster pour faire conïncider les contraintes de chacun et respecter celles qui s'imposent. Y'avait plus à discuter, on ausculte l'agenda, on note, sait-on jamais, au stylo effaçable et l'affaire est dans le sac.

Il serait fastidieux de s'engager dans le détail des mises au point pour la venue de ma descendance mercredi, du départ jeudi prochain pour Orléans juste aux aurores. Pas besoin d'épiloguer sur ces ajustements là, ressemblant aux précédents.
Tellement fastidueux ces derniers soubresauts pour prévoir encore et toujours de surveiller la montre à tel moment de telle journée , que ce soir j'ai fermé les guichets avec détermination. J'étais sensée faire rappel aux groupes que j'anime, pour des changements de RDV fin mars mais j'y renonce pour aujourd'hui.

Curieux tout de même, un aujourd'hui dont le programme était tourné essentiellement à la programmation, ça amène grande ébullition, et risque d'implosion.
Me revient aux lèvres, à l'instant, cette chansonnette que nous fredonnions avec mes soeurs "quelle heure est-t-il madame Titine, trois heures et quart monsieur Placard, vous en êtes sur Madame Chaussure".
Me vient pour la suite : "A quand ton train monsieur Germain. Pas arrivé, TGV retardé mon cher Gégé. Pas étonnant avec ce vent, madame Clément. Même autrement  jamais à l'heure, monsieur le contrôleur. Ah, la valse d'horaires quelle horreur, madame l'écrivain du 21h 20, ça rend zinzin tu le sais bien"

La surchauffe des neurones en ce jour d'hui
est telle, qu'il ne reste qu'à dire bonne nuit !

Brigitte

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Aujourd’hui, je réceptionne le 9ème texte, pour notre jeu d’écriture mensuel  baptisé  METS TES MOTS DE…    Hasard ! Puisque je découvre récemment le METS TES MOTS d’ANDRE….
Tous les mois, la consigne change, ainsi que les mots imposés…. Pour  METS TES MOTS DE FEVRIER, Point de thème, mais insérer dans le texte qui ne doit pas dépasser 1300 caractères, au moins dix mots se terminant en   –OUILLE….
Aujourd’hui, j’ai posté 10 feuilles de 20cm sur 20cm…. Découpées dans un sac à linge en papier provenant de l’Abbaye de Fontevraud et qu’une amie, Michèle, m’avait rapporté, sachant que j’en trouverai usage, tôt ou tard…
Aujourd’hui, que de la pub dans ma boîte aux lettres !!!
Aujourd’hui,  me suis accordée le temps de boire deux thés!!!  Tout  en  traitant mails et autres contingences professionnelles, bien entendu… J’ai néanmoins savouré cette chaleur dans mon «  gosier »… et ce discret parfum qui a séduit mes narines…  Et puisque je viens d’évoquer le goût et l’odorat, que dire de mon ouïe ?? Point de chants d’oiseaux, mais son du téléphone…Que dire du toucher ??? Froissement de feuilles de papier que je recueille de l’imprimante… Que dire de la vue ???  surlignés d’un très discret trait d’eye- liner, mes yeux bleu vert de gris (selon le temps ) se fatiguent sur l’écran…..  Envie de les fermer, pour qu’ils se reposent… Ils attendront cette nuit…
 Aujourd’hui , mes cinq sens en éveil, ordinairement !


Dominique D

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