Le mois de février est le mois le plus long de l'année, c'est bien connu. La froidure qui mord, la grisaille qui rampe, la déprime qui ronge. Le mois de février est le mois le plus long de l'année, et ce particulièrement les années bissextiles.

Alors ces années-là surtout il nous faut résister. Nous épauler des quatre coins de l'univers. Nous écrire, nous parler. Nous raconter des histoires. "29 jours", c'est l'entreprise qui tord le cou à ce mois sinistre, qui fait vriller février.


mercredi 24 février 2016

24 février 2016

" L'Empirique contre-attaque "
Bernard Lubat .


24 février

Aujourd'hui ce matin, un peu crispée des épaules, presqu'un torticolis.
Faire le tri de livres de façon intensive hier a endommagé épaules et cervicales sensibles.
Lorsque la quantité à saisir rayon par rayon des petits, des moyens, des lourds bouquins pour sélectionner ceux à déposer pour "la bourse aux livres" est trop importante, voilà ce qui arrive.
Des centaines à brasser dans quasiment toutes les pièces (quand on aime, on ne compte pas) il y a de quoi froisser quelques muscles, enkyloser les soixantenaires articulations, n'est ce pas.

Bon, histoire de détendre un peu les parties douloureuses et mes zygomatiques, il me suffit de songer au fait que chaque année ce travail consciencieux permet d'alléger les étagères brièvement. Car mais oui, évidemment, le délestage ne peut qu'être passager. Beaucoup d'autres personnes vont elles aussi déposer des "mines d'or" dans la salle des échanges, et, malgré les bonnes résolutions de rester sobre, le retour se fait toujours avec un bon sac plein de nouveaux trésors. Il faut manipuler encore les petits, les moyens, les lourds bouquins. Ca s'en va et ça revient, ainsi va la vie.

Cuisiner dare dare à la suite pour un invité parti bien tard, ce qui ne permet d'écrire pour le "29 jours" de Jean Charles, on se dit le lendemain c'est à dire Aujourd'hui, qu'on ne se laissera pas reprendre deux fois à la densité. Ce sera relax pour les muscles froissés. Mais cela est compter sans la sacrée créativité. Lorsque celle-ci vous attrape, elle ne vous prévient pas. Vous ne savez ni pourquoi, ni comment mais il faut s'y donner immédiatement. Un tableau à composer, il n'y a plus que cela, rien que cela à vivre. Le temps file tout en félicité, et voilà que le soir vous constatez : "tiens aujourd'hui j'ai les épaules crispées, presqu'un torticolis. Ainsi va la soixantenaire vie, et c'est très bien !

Brigitte


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24 Février… Saint Modeste

Modeste comme ces perce -neige qui s’éteignent déjà, en bord de Loire….Leurs « aujourd’hui « sont comptés… Ils renaîtront, grâce à leurs bulbes… modestement ensevelis durant toute l’année..
Modeste apparition, furtive, quelques jours de janvier et février, selon le temps…puis ils s’éclipsent, renaissent l’an suivant…Ainsi va leur cycle de vie…
Modeste comme le veut être ce texte, juste du spontané, de l’authenticité, chari vari de l’instant T…
Modeste comme un présent tout simple, fait de pacotille, mais une offrande tout de même…
Modeste pour laisser de la place à l’autre… ne pas envahir, se retenir, savoir se mettre en retrait…
Modeste commence pourtant comme Mode, comme Modernité… et les premières lettres de Mots…
Mettre des mots bout à bouts, sans tabou……
Bientôt, les violettes dans les sous- bois… Violettes, symbole de modestie….

Dominique D

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