Le mois de février est le mois le plus long de l'année, c'est bien connu. La froidure qui mord, la grisaille qui rampe, la déprime qui ronge. Le mois de février est le mois le plus long de l'année, et ce particulièrement les années bissextiles.

Alors ces années-là surtout il nous faut résister. Nous épauler des quatre coins de l'univers. Nous écrire, nous parler. Nous raconter des histoires. "29 jours", c'est l'entreprise qui tord le cou à ce mois sinistre, qui fait vriller février.


mardi 16 février 2016

16 février 2016


Lucien S




16FEVRIER

Aujourd’hui, j’ai découvert le verbe HUIR… Rien à voir avec le hui d’Aujourd’hui, ni même avec les Hui, ethnie chinoise, et ni même avec le hui, nom donné à certains hameaux du Morvan….

Mon accent de l’Est me fait prononcer OUI comme hui… Rime du OUI avec celle d’aujourd’hui….

Rassurez-vous, je n'huis pas…je laisse huir faucons et milans….

Je m’épate toute seule de ma découverte, en ce jour…. Ah ! oui, de nos jours, Internet, c’est plus rapide que d’ouvrir son dictionnaire… Au fait, mon dictionnaire, il me sert de séchoir et de pressoir… J’y range les feuilles d’arbre, glanées de ci de là, une étape avant de les ranger dans mon herbier de feuilles…

Aujourd’hui, point de feuilles ramassées, point rencontré de milan huissant, point à la ligne !

Dominique D


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Bonjour, hier je vous ai quitté la faim au ventre, une petite faim ordinaire...rien à voir avec celle qui tord les boyaux de l'homme dans une poesie de Prévert "il est terrible le bruit de l'oeuf dur cassé sur le comptoir d'etain pour l'homme qui a faim"... ( de memoire....à verifier)
Il est vrai qu'un oeuf dur ça vous cale un coin de joue pour un moment, le jaune se colle aux dents, il se deglutit lentement. Autrefois on en trouvait sur tous les comptoirs de bistrot, présentés dans un petit panier de fil métalliques tressés, en forme de pyramide avec la saliere tout en haut, telle, l'etoile du sapin de Noël.
On s'en saisissait sans façon, à peine ecalé, l'oeuf d'une main et la saliere de l'autre on se livrait au petit rituel bien rythmé alternant un soupoudrage, une bouchée. Je me souviens en avoir pris en guise de dejeuner, poussé par un café. D'autres le plus souvent l'accompagnaient d'une bière, mais moi, j'aimais le contraste entre la gorgée de café sucré arrivant sur quelques cristaux de sel restés sur la langue.
Aujourd'hui ce petit coupe-faim a été remplacé par des soucoupes de cacaouetes. ..C'est bon aussi...mais moins bien quand même !


Edith


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