Le mois de février est le mois le plus long de l'année, c'est bien connu. La froidure qui mord, la grisaille qui rampe, la déprime qui ronge. Le mois de février est le mois le plus long de l'année, et ce particulièrement les années bissextiles.

Alors ces années-là surtout il nous faut résister. Nous épauler des quatre coins de l'univers. Nous écrire, nous parler. Nous raconter des histoires. "29 jours", c'est l'entreprise qui tord le cou à ce mois sinistre, qui fait vriller février.


mercredi 17 février 2016

17 février 2016

Aujourd'hui ...
 
 
Aujourd’hui, 17 février
48ème jour de l’An 2016
Température extérieure à 7H30 :   -2°C
En faisant mon plein d’essence, ce matin, je constate que le prix du diesel est à 1,08€ le litre…
Mon sandwich de midi m’a coûté 3,90€ et le parcmètre 5€ pour la journée…
Le CAC 40 clôture à 4233,47points.
Le soleil s’est couché à 18H20.
Le coefficient de marée à ST MALO est de 49…. Marée morte…Lune gibbeuse croissante…
Qu’en sera- t-il le 17 février 2020, prochaine année bissextile ???
Pour le savoir, il faudra que l’aventure 29 Février, de JC BOILEVIN, perdure…
Tiens, JEAN CHARLES !!!! Aujourd’hui, en ce 17 février, te  remercie de cette belle aventure…Aucun chiffre à rajouter… Juste 5 lettres :  MERCI

Dominique D
 
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Le 17 février voici ma contribution. Bonne soirée. Brigitte

Aujourd'hui 19h30 ma descendance vient de repartir après de chaleureux moments passés. Vive les vacances !
Ce soir c'est de méditation dont je veux parler, et non de mes petits enfants et fiston chéris. Ceci car tout simplement j'ai envie de répondre vraiment à la question récurrente de mon petit fils de bientôt 17 ans.
Il m' interroge souvent : "dis Mamina, il faut se positionner comment pour méditer ?", "ça sert à quoi de faire de la méditation?" Je tente de lui donner des informations mais de façon trop parcellaire. Je me lance à le faire par écrit aujourd'hui.

Pour moi, méditer c'est avant tout me centrer, me situer. C'est comme prendre une boussole afin de trouver ma position, c'est  entendre ma petite voix intérieure toute d'authenticité, m'orienter.
Il me faut m'asseoir, peu importe d'être en tailleur, allongée ou simplement dans un fauteuil, je ne suis pas une puriste dans le domaine. Depuis plus de quinze années de pratique, j'ai adapté mon assise aux états dans lesquels j'étais. Le principal est de me sentir sur des bases solides, le dos bien dans son axe. Il faut avoir les yeux fermés, un corps le moins crispé possible, donc pas de machoires serrées, de posture demandant contraction. Il s'agit de passer d'une présence physique à une présence beaucoup plus subtile toute d'intériorité. Etre dans un espace feutré, sans bruit et savoir qu'aucun dérangement ne se fera est nécessaire.  Loin des fureurs et de l'agitation, quoi !

Fréquemment afin de me mettre en condition, si quelques tensions sont là, si j'ai du remue-ménage ou du remue-méninge un peu trop soutenu, je pratique un petit temps de relaxation. A savoir, occuper mon esprit en évoquant chaques parties de mon corps mentalement, ou bien en allant visiter un endroit imaginaire qui me convienne. L'objectif est de me mettre en état de semi-veille. J'ai besoin d'un temps variant de 10 à 20 mn pour y parvenir.

Une fois le décrochage effectué, s'il reste comme à l'accoutumée des bavardages intérieurs, il faut faire en sorte de devenir exclusivement spectatrice de ceux-ci. Pour reprendre les conseils courants "laissez passer les pensées parasites en imaginant qu'elles sont comme des nuages défilant au dessus des montagnes". Ne rien chercher à attraper, ne s'attarder sur rien, laisser filer, filer, défiler, filer, défiler ... en restant témoin neutre. Pas de jugement, de commentaire, ne pas s'accrocher à quoi que ce soit. Pas une mince affaire au départ que cet exercice !

En premier lieu il y a l'envahissement avec le film qui se déroule et vous qui le regardez. Exemples : " refaire le plein d'essence sans faute demain", "redire à untel de ne pas oublier ceci ou cela", "repenser à l'émotion vécue intensément", "revisionner le programme chouette, chouette ou l'altercation moche, moche survenu", "réfléchir au si bon bouquin" "visionner dans sa tête le documentaire extra du soir" . Oui, oui, il convient de laisser suivre sa route sans arrêter la grande farandole. 
Ouf, "la tempête sous un crâne" ou du moins les perturbations atmosphériques de départ finissent par s'atténuer. Et plus, on pratique, plus ça se fait vite et bien. La souplesse s'acquière comme avec la gymnasitque physique régulière pour le corps
L'image proposée n'est plus aux petits nuages sur la montagne mais au verre d'eau trouble. Ne plus l'agiter afin que les sédiments se déposent au fond, permet de parvenir au verre d'eau claire et transparente. C'est là le but du moment !

Ayant réalisé cette phase préparatoire, nous entrons dans le vif du sujet si je puis dire. Il ne s'agit plus d'avoir des écrans de fumée, des animations variées pour se distraire mais d'aller à l'essentiel. Là il est question de se trouver en face de soi même dans sa vérité toute nue. C'est à ce stade que bien souvent je réalise les pirouettes que j'ai pu accomplir afin de ne pas regarder les choses en face qui me gênaient. A ces moments de méditation inévitablement je ne peux qu'être au plus près de ce qui "est", point final ! A cet exercice, que de compréhension n'ai je réalisée, que de réponse n'ai je trouvée, que d'humilité n'ai je dégagée, que de joie n'ai je découvert, que d'instants décisifs pour mon devenir n'ai je vécu, que de gratitude n'ai je ressentie. C'est le grand rendez-vous avec l'heure de vérité !

Je pourrai poursuivre pour témoigner qu'avec les années des perceptions plus fines prennent le relais, mon intuition fémine s'affine de plus en plus, etc, etc. Mais il m'apparaît que pour une première approche cela est suffisant pour aujourd'hui.
De plus il est 20h 30 le lave-vaisselle attend d'être vidé, la maison d'être remise en ordre, les volets d'être bouclés, la poubelle d'être changée, le chat d'être nourri....
Ainsi va la vie, parfois en action, parfois en contemplation. Parfois installée sur son derrière de bouddha, parfois en dynamique ménagère, parfois en exercices de dextérité sur le clavier pour le "29 jours de Jean Charles".....

Brigitte

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Pas d'affolement ni precipitation, on est encore aujourd'hui  le 17 février pour 100mn !
J'arrive unpeu tard,  car le mercredi est mon jour, non pas mon jour sur un mode balzacien, mais le jour où  je me livre au negoce, quasi une activité  de boutiquiere dans l'antre de la recup', je veux parler d Emmaüs
 J'y tiens le stand de la mercerie, qui en toute simplicité  est appelée  dans les lieux "le rétro dentelle" pour le distingué  du "rétro " tout court qui designe le vêtement  vendu sur cintre, lui même different de la fripe vendue au poids.
Vous me suivez...je vous emmène  pour une visite au milieu du vieux linge, des brodries et des napperons, si vous vous retournez vous verrez les boîtes  de boutons, et les fusettes de toutes les couleurs, des fermetures eclair, unpeu plus loin des rubans et des coupons,et en avancant encore des rideaux et des coussins
Et en levant le nez la lingerie de nos grand-meres, des nappes anciennes et des pieces rares suspendues au plafond. Je ne serai vous faire l'inventaire, mais sachez qu'on a tout...
Le jeu consiste a donné une place a tout ça, de le retrouver et surtout d'en etablir le prix,. Certains sont fixes...une pelote de laine 50 centimes , mais ce joli corsage au jabeau de fine dentelle, combien...?moi, c'est l'instant que je préfère, lancer un prix et voir la réaction de la personne qui guigne sa découverte. Parfois une tentative de marchandage survient, là  encore  instant de finesse à  saisir à  l' instinct. Trois options : resister, ceder, transiger. Je les pratique toutes, mais je ne peux dire comment s'opère la decision pour l'une ou l'autre, mais ce que je peux livrer, c'est que c'est  un instant de plaisir !.


Edith



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